Contrôle continue ou nouveau type de notation ( très bien, bien, assez bien ... etc.)

Monk a écrit:

Je vais te démontrer par A+B que cet âge existe. Souviens toi de comment tu étais en disons... 5ème. Etais tu mûre pour avoir un enseignement philosophique ? Si oui, souviens toi de tes copains/copines... Etaient ils tous murs ?

Tout dépend, à cet âge-là certains lisent Le Monde de Sophie pendant que d'autres lisent Fan2. En tout cas tu exagères les choses là, telle n'était pas ma question, il est évident que l'on est plus mûrs à 16 ans qu'à 13 ans. Ce que je te demande c'est : est-ce qu'on l'est vraiment plus en terminale qu'en première ? Entre l'écart d'une année et celui de trois, il y a une marge, et quelle marge !
Je pars du principe que la philosophie est une science que l'on peut apprendre à tout âge, et je dirai même que plus on l'apprend jeune, moins on a des œillères à l'appréhender. La méthode seule changerait et, pour moi, il faudrait déjà une année pour expliquer aux élèves ce qu'est la philosophie et la démarche du philosophe, c'est juste fondamental ! En tout cas, pour moi, l'enseignement de la philosophie en l'état des choses est une blague.

Certes et je suis parfaitement daccord. Seulement avant l'initiation à la philosophie à laquelle on a droit en Terminale, il y a une initiation plus superficielle qui doit être faite. (selon moi). A ce jour ce rôle est tenu par les parents et les autres matières qui mine de rien apporte certains fondements de la philosophie. Mais je pense effectivement qu'on devrait avoir disons 1h par semaine en seconde de "praparation à l'enseignement de lma philosophie" et 2 heures en première de la même matière. Pour au moins faire découvrir la philosophie et encourager les lycéens à approfondir leurs connaissances et leurs réflexions philosophiques.

Arthemesia a écrit:

Théo a écrit:

retrait de l'épreuve au bac non.

Je sais pas si tu me visais, en tout cas je n'ai jamais dit ça.

Alors j'ai mal compris.



Philo en première ok ( initiation à la philo ), en seconde non. Les élèves de seconde sortent du collège, et ce n'est pas vraiment le même état d'esprit, le même environnement. Je pense que les plonger dans la philo dès leur arrivée ferait un autre changement radical, un de plus, et ne serait pas forcément bénéfique.

Quant au fait que la philo est une blague dans l'état actuel ... Non. pas suffisant peut-être, mais une blague non.

On peux pas vraiment dire que le passage entre 2nd et 1ère soit vraiment "radicale"... Je dirai, qu'on passe de vacances en colo, à des vacances entre ami(e)s.

Je parle du passage collège / seconde.

Justement. C'est pas trop compliqué...

Il y a un changement de système, d'environnement, de maturité, de fonctionnement ...

MOi je dirai que le socle commun tel qu'il avait était proposé était plus que mal fais...

CF ici

Théo a écrit:

Le contrôle continu j'y suis fermement opposé. Pour expliquer pourquoi, je prendrai le cas d'une amie à moi, qui était dans ma classe cette année. Durant un mois, elle n'est pas venue en cours ( dépression ), et a son retour, elle a pris un emploi du temps aménagé, avec des cours en moins. Avec un contrôle continu, elle aurait sûrement redoublé.
En cas de grave problème, comment évaluer ? Je suis le premier à dire qu'une épreuve ponctuelle comme le bac est hypocrite ... Mais ça reste le meilleur moyen.
J'ai voté système de notes, mais j'ajoute qu'il faut mettre fin à la course à la note telle que les élèves la vivent aujourd'hui. Les mentions ne seraient pas assez précises selon moi, mais les notes ne doivent pas être diabolisées ou sacralisées ( dans le sens où on ne doit pas mettre la pression pour qu'un élève ait de bonnes notes ).

J'avais oublié de réagir à ce propos et je tenais à le faire.
Les problèmes liés au contrôle continu sont (liste non-exhaustive) les suivants : notation injuste du professeur et problèmes personnels de l'élève. Quant aux problèmes liés à l'évaluation en épreuve ponctuelle, les voici : possibilité de plantage en raison d'un stress, problèmes personnels de l'élève à la période p où se déroule l'épreuve, examinateur en désaccord total avec le point de vue de l'élève bien que justifié et argumenté, enfin niveau global de l'élève mal représenté.

On constate (du moins je le constate), les désavantages du contrôle continu sont liés à des exceptions. Primo, chaque élève a son lot d'histoires personnels, uniques, et il me semble que l'éducation en France, si elle est à réformer, n'est pas non plus ultra rigide en l'état actuel. J'ai redoublé à cause d'une déprime, j'ai repris les choses en main et je n'en ai pas fait tout un foin, au contraire, je l'ai considéré comme une seconde chance. Deuxio, il faut arrêter deux secondes la paranoïa, un enseignant a choisi son métier en principe parce qu'il aime l'exercer, et il n'est pas là pour enfoncer les élèves, malgré les mythes qui se forgent. Les cas de profs injustes et tyranniques restent suffisamment rares pour que le contrôle continu représente convenablement le niveau de l'élève sur une longue période. En fait, tu rejettes un système parce que tu considères ses failles, qui ne sont que des exceptions, comme étant inéluctables. Je vois difficilement la logique là-dedans.

Ce ne sont pas des exceptions. Et bien qu'à priori un enseignant soit devenu enseignant parce qu'il aime ça, tu as vraiment des cas ! Le favoritisme est pratiqué par plusieurs professeurs, et ce n'est pas un cas isolé. Heureusement qu'il n'y a pas que ça ! Mais tout de même.

Pour ton redoublement que tu as vu comme une deuxième chance, il y a beaucoup d'élèves pour qui redoubler est une véritable tare. Et ça c'est très répendu, je pense même que ça concerne la majorité des élèves.

Pour le stress à l'épreuve, je pense que c'est une bonne chose. Je n'ai pas stressé à un seul moment durant les épreuves, et j'ai dû aller au ratrapage. Alors oui le stress excessif est négatif, mais un peu de stress ça botte un peu les fesses, et ça m'a manqué ( j'ai pas révisé pour le bac ) ! Et l'épreuve permet d'apprendre à gérer son stress, qui intervient à n'importe quel grand moment de sa vie. Pour moi ça fait partie de l'enseignement. En plus de ça, ça permet de motiver pour l'année ( " hey, y'a le bac à la fin de l'année, go go go ! " ), alors que le contrôle continu favoriserait une baisse de motivation ( fournir un gros effort constant de septembre à juin ... même pas la peine d'y penser ).

Mais oui les profs sont des petits diablotins venus saboter les plus bons moments de notre existence.

Oui mais justement, quelqu'un qui réussit son BAC en ayant réussi au dernier moment ça ne représente pas son niveau réel, son niveau réel c'est l'effort normal tout au long de l'année.

Pour ce qui est de la partialité des profs, sans parler de favoritisme qui est une notion bien cucul la praline, je pense que certains notent plus sévèrement leurs élèves car ils en attendent plus alors que d'autres sont plus "gentils" et leur rajoutent des points. Et ça ce n'est pas rare !

Il faudrait uniformiser les critères de notation mais tout ce qui tend à l'uniformisation des masses sur des temps non ponctuels me répugne.

Arthemesia a écrit:

Mais oui les profs sont des petits diablotins venus saboter les plus bons moments de notre existence.

Il y en a, oui. Je n'ai jamais dis que c'était le cas de la majorité, alors ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis ( j'ai horreur de ça ). Tu verrais ma prof d'espagnol de 3° ... Quelqu'un qu'elle n'appréciait pas faisait un faute ( à l'oral m'enfin l'écrit c'était pareil ), elle le toisait d'un regard noir en lui disant " Mais n'importe quoi ... Tu me sors une de ces anneries ! ". Dans la même heure, un élève qu'elle aimait bien sortait exactement la même erreur, elle le regardait en souriant : " Mais tu sais très bien que ce n'est pas ça ... "
Sans compter que si votre frère ou votre soeur était passé(e) dans sa classe avant vous et qu'elle ne l'avait pas aimé(e), vous êtes fichu(e) dès le départ.

Bref, c'est de ce genre de profs dont je parle.



Concernant la réussite du bac du premier coup, en général ça se voit si les élèves ont travaillé tout au long de l'année : ceux qui l'ont l'ont fait, ceux qui ne l'ont pas ne l'ont pas fait ( ou alors n'ont pas réussi malgré leurs efforts, mais ils devront redoubler de toute façon ), à part ce grandes exceptions comme moi, qui n'ait pas ouvert mes classeurs de l'année et qui l'ait eu.

Il faudrait arrivé, à mettre ensemble contrôle continue et notation régulière, le tout avec le bac... Facile